la course d'un daim sauvage

Une galopade.
Une galopade sans début, ni de fin. Mais une course vers quoi ? Vers où et dans qu'elle but ? Je ne saurais pas vous le dire. Mais je'avais besoin de courir. De m'échapper de je ne sais quoi. Et rien ne pouvait m'arreter. Du moins sans me tuer, me dénaturer. Si j'y peux mettre un mot ce serait simplement "naturel". Enfin bref. Arpentant la pluparts des foret que je pouvais decouvrire, je ne m'arrêtais que pour quelques raisons. Manger, boire, dormir principalement. Et c'est en courant que j'ai trouvé la raison. MA raison de vivre. D'exister dans ce monde où beaucoup ne se connaissent pas. Mais pour vous dire en de plus amples détails ce qui est arrivé il faut que je vous raconte une histoire a dormir debout. Mon histoire. L'histoire d'un daim.

Comme vous devez sûrement le savoir, je suis né dans une famille de furry daim qui ont eut, selon les autres familles avoisinantes, l'audace de tisser des liens avec des hommes. Le résultat ne se fit pas attendre. Alors que je n'était qu'un gamin, nous fûmes chasser de la communauté avec impossibilité de revenir sous quelques raisons que ce soit. Ce fut difficile pour nous, les meilleurs herbes étant dans les zones contrôlées par ceux qui nous avait banni, nous dumes nous contenter de maigres herbes peu nourrisante et au goût infâme. Le temps passait et cette alimentation causait de sérieux problème à mes parents. Quelques semaines plus tard, je finis seul. Je ne devais pas avoir plus de huit ans. Assez peu en somme. Je dus alors tout faire pour survivre. L'instinct diraient les hommes. Mais si j'avais eut la moindre once d'instinct, je ne serait pas rester sur place.. enfin bref. Revenons a nos moutons. Par la suite, je dus vivre en fuyant en permanence, comme nous'importe quel faon banal. N'ayant personne pour m'aider, ni d'endroit pour le réfugier, je passais mes journées a fuir. Fuir le vent glacial. Fuir les prédateurs qui ne voyaient que du steack en moi. Fuir pour vivre. Fuir pour être. Mais maintenant que je suis grand. Grand et fort, je n'ais plus vraiment de raison de continuer. Mais un jour cela m'éclata au visage.

C'était par un pur hasard. Mais parfois le destin est railleur. Au détour d'une clairière je l'ai vu. Du moins, je l'ai revu. La mort des derniers êtres qui me furent chers. En fait il s'agissait d'un cerf. Du moins, le cadavre d'un cerf, qui se faisait lentement devorer par une armé d'immondes larves qui rognaient ce qui restait a rogner sur les os blanchit de l'animal. Vision répugnante qui me rappelait que pour vivre il faut en avoir les moyens. Ce cerf, aussi majestueux qu'il aurait put etre de son vivant n'a pas sut etre assez rapide pour survivre a sa mort. Il n'a pas sut échapper a un destin qui nous avons attend tous un jour ou l'autre. Cela me fit réfléchir. Pour vivre il faut certes des moyens. Mais il faut aussi un but. Une raison de vivre. Et je devais m'en trouver une. Trouver pourquoi mes sabots foulaient sur le sol de cette foret. Ce que je pouvais bien chercher dans les courses folle. Pourquoi je me battais pour vivre une vie qui, jusqu'a ce moment, semblait vide de sens. Venger mes parents ? Non. Ridicule et apres, si je réussisais que faire d'autre ? Renouer avec le clan ? Hors de question. Mais que le restait-il alors ? Je ne'en savais rien. Pas la moindre inspiration. Pas la moindre envie.. le plus petit désir. J'étais presque hypnothisé par ces os grouillant de vers. Je savais que je devais me trouver une raison de vivre sinon je finirais ainsi. Seul et ronger jusqu'au plus profond de mon etre. Levant la tete face a une petite bise. Une odeur étrange me parvenait. Décrochant mon interêt pour la carcasse, je me mis en route vers la source de cette effluve. Elle m'attirait mais je ne saurais pas dire pourquoi.
Arpentant les arbres de cette foret je finit par déboucher dans une minuscule clairière. La, au plein milieu, se tenait un homme. Je n'en avais pas vraiment vu jusqu'a présent. Il ne semblait pas faire grand chose. Comme s'il attendait. Mais quoi ?
Soudain, il tourna son regard vers moi. Il y avait quelque chose en lui qui me paralysait sur place. Pas de peur. Comme un excès de confiance que mon corps lui attribuait. Il se leva et vint a moi rapidement. Pas un mot ne sortit de nos lèvres, mais son regard me mettait mal a l'aise. Il me scrutait. Je pouvais sentir son désir de tout savoir sur moi. Et, a ma plus grande surprise, il y parvint. Je savais. Je le sentais. Il lisait en moi comme dans un livre. Il finit par sourire. Avec d'infinies délicatesses, il caressa mes cornes. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Mais il se contenta de ça et il recula. Me tournant le dos, il retourna s'assoir au milieu de la Clairière. Troublé, qui ne le serait pas, mon premier réflexes fut de le rejoindre. Mais alors même que j'entamais mon premiers pas, une impression assez étrange se répandit en moi. Abandonnant l'homme dans sa clairière, je repris mon chemin essayant de trouver ce qu'il y avait en moi qui pouvait me gener de cette manière. Arrivant a la sortie de la foret, je fis une pause. J'étais bien plus énergique que d'habitude. Une impression de force qui me plaisait. Un changement s'opperait en moi. Et soudain je me souvint. Il avait caressé mes bois. Mais pourquoi ? Il voulait me faire passer un message. Mais je n'ais toujours pas trouver ce qu'il voulait dire. En revanche, quand j'avais rebaissé le bras, il n'y avait plus de mains, mais un sabot. Pour l'autre bras ce fut la meme chose. Je changeais. Et littéralement. Je me changeais en daim sans que je ne sache comment ni pourquoi... mais c'etait merveilleux.

Malheureusement ce ne fut pas long. Rapidement je repris ma forme coutumière. Sachant que j'avais changé, a jamais, je me remis en quete de mon but. Mais ça. C'etait une autre histoire


Bon j'avoue que c'est moyen. Mais j'aime quand meme. Et n'oubliez pas she j'écris avec mon tel