Soley BlackWolf Admin
Messages : 41 Date d'inscription : 29/10/2012
| Sujet: Soleil et caillasse [Tala] Lun 4 Mar - 11:36 | |
| Un vent léger, bien trop léger effleurais les montagnes qui allaient embrasser le ciel et parler avec les anges. Une légère brise matinale trônais encore dans quelques grottes ou elle semblait s'endormir. Un sommeil mortel car, quand le soleil sera a son zénith, il ne resterais plus d'elle, qu'un souvenir effacé dans la tête d'un lézard ou avec chance, un être humain cherchant fraîcheur et réconfort contre une pierre fraîche. Qui plus est, possédant une fourrure, moyennement sombre et quelques endroits plus clairs, je remerciais mes parents de ne pas m'avoir faite d'une apparence noire, au moins, mon poil même ne m'aurais achevé. Ma langue sortait un peu d'entre mes babines, peu gracieux je l'avoue, mais ce soleil et ce peut de vent m'avaient achevés à mi-chemin de ma destination. Le soleil était caché quand j'étais partie ce matin, et il ne fut pas d'une mauvaise idée de partir retrouver un ami ermite vivant dans la montagne. Maudite météo. A l'ombre d''un rocher, je fermais les yeux et me remémorais la veille. J'avais trouvé un délicieux lac, une eau claire et fraîche comme un début d'hivers mordant mes coussinets de louveteau. J'y nageais il y a plusieurs heures avec Shin, un Husky vif et courageux. Et ce souvenir, rien qu'à lui seul, me donnait l'impression de m'enfoncer de plus en plus dans les feus de l'enfers. Soudain, tout devint sombre. J’entrouvris les yeux et leva les yeux au ciel. De nombreux nuages noires arrivaient. Au loin, on voyais les arbres se courber avec force et le vent semblais gronder. Je ne sentais pas encore l'odeur de l’humidité, mais je savais qu'entre ces temps pourris et lourds, on aurait droit à une belle tempête. C'était l'occasion, il fallait que je me lève, réussis. Courir était une autre chose, mais je le faisait. Lorsque les premières pluies me rafraîchir la peau, je savais que je n'arriverais pas à atteindre la demeure de mon ami avant que la tempête me trouve. Un abri, les dieux étaient avec moi. Juste devant. J'avançais à pas de loup. Et deux yeux luisant me fixaient. Je m'arrêtais de marcher, et de respirer.
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